Le monde moderne nous amène souvent malgré nous à aller de l’avant en sacrifiant nos quêtes les plus essentielles, en les remettant indéfiniment à un lendemain qui finit par ne plus arriver
Ainsi, dans nos pays dits “développés”, l’OMS dénombre près de 300 millions de personnes en dépression et aussi environ 300 millions de personnes victimes de Stress Post Traumatique.
Ces chiffres déjà alarmants ne tiennent pas compte des centaines de millions de personnes (familles, enfants, entourage, collègues), qui sont impactées à leur tour, souffrent et reproduisent ce cycle infernal.
Mais au delà de ces pathologies, nous sommes une majorité en occident, souvent résignés, à souffrir d’un manque de sens, et de difficultés persistantes à trouver en nous (et dans les liens entre nous) une dimension post-matérialiste, plus sage et plus spirituelle.
Les molécules psychédéliques (psilocybine, LSD, mescaline, MDMA, DMT, etc) sont utilisées parfois depuis des siècles, et à l’étude depuis environ 75 ans. De nouveau dans la tendance (on parle de Renaissance Psychédélique), elles détiennent sans doute une partie de la réponse à ces grands défis de société (dépression, stress, trauma, addiction, quête de sens…). En effet la plupart des participants classent leur voyage psychédélique parmi les 3 expériences les plus significatives de leur existence, parfois même devant la naissance de leurs enfants.
C’est pourquoi elles sont de plus en plus étudiées et utilisées dans des recherches pré-cliniques et cliniques, destinées non seulement à créer une nouvelle génération de médicaments, mais aussi des pratiques directes, sérieuses et encadrées pour inventer de nouveaux rituels laïcs destinés à améliorer notre bien-être.